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La ville de Saint-Nicolas opte pour un éclairage zéro souci

En 2022, l’aile gauche de l’hôtel de ville de Saint-Nicolas a été équipée d’un nouvel éclairage. La commune a opté pour une formule Light as a Service (LAAS) : elle paie pour dix années d'éclairage, tandis que la conception, l’installation, la maintenance et le recyclage sont à la charge de l’installateur.

Il est difficile d’estimer l’incidence d’un bon éclairage sur le lieu de travail. Une installation lumineuse de qualité non seulement réduit les factures d’électricité et les frais d’entretien, mais influence aussi positivement la productivité, la santé et la sécurité des travailleurs. Quand il a fallu remplacer l’éclairage des bureaux de l’aile gauche de l’hôtel de ville de Saint-Nicolas, la ville a décidé de ne rien laisser au hasard.

« L’ancienne installation était composée de vieux néons très énergivores », raconte Bart De Bruyne, échevin de la Jeunesse, de la Participation, des Bâtiments et du Bien-être animal. « Son entretien devenait de plus en plus fréquent. Et chaque jour ouvrable, quelqu’un devait passer dans tous les bureaux pour éteindre les lampes. En outre, la seule solution pour modifier l’intensité lumineuse d’une pièce consistait à dévisser un tube ici et là. »

Comment fonctionne le LAAS ?

Pour rénover l’éclairage, la ville a opté pour un système Light as a Service, en vertu duquel elle a acheté non pas des lampes, mais de l'éclairage. L’installateur se charge de la conception et de l’installation. Pendant dix années, c’est lui qui est responsable de la maintenance et des réparations. Cependant, il reste propriétaire de l’installation.

À la fin du contrat, la ville pourra racheter l’installation pour un euro symbolique et souscrire un contrat de maintenance. Si la collaboration n’est pas poursuivie, l’installateur devra retirer l’installation afin qu’elle puisse être réutilisée.

Économie circulaire

Cette formule de service d’éclairage s’inscrit tout à fait dans la transition vers une économie circulaire, qui promeut l’utilisation la plus longue possible des matières premières et des matériaux. Dans ce cadre, ce qui est cassé est réparé et ce qui n’est plus utilisable est recyclé. Puisque l’installateur conserve la responsabilité du produit après son achat, il a tout intérêt à ce qu’il fonctionne le plus longtemps possible.

« Avec cette formule, l’installateur a tout à gagner à rechercher la solution circulaire la plus efficace dès la phase de conception », explique M. De Bruyne. « Par exemple, les luminaires installés sont entièrement démontables après usage. Ainsi, tous les composants pourront être réutilisés séparément.

Nous bénéficions désormais d’un éclairage LED moderne qui peut être commandé à distance tant par l’installateur que par notre personnel. La formule Light as a service nous a apporté une amélioration au niveau du confort, de la gestion et de la consommation, tout en faisant de nous un modèle d’économie circulaire. »