Economie circulaire

Indice de réparabilité des appareils électroménagers

À partir de 2026, certains appareils électroménagers comme les lave-linge, les aspirateurs et les téléviseurs afficheront un indice de réparabilité indiquant leur degré de facilité de réparation. À terme, il deviendra probablement aussi un indice de durabilité.

Comment fonctionne cet indice ?

L’indice de réparabilité sera apposé dans un premier temps sur les appareils électroménagers suivants : lave-linge et lave-vaisselle, aspirateurs, nettoyeurs à haute pression, tondeuses à gazon, téléviseurs et ordinateurs portables. L’indice de réparabilité se compose d’un label que le fabricant ou le distributeur doit obligatoirement faire apparaître sur le produit. Le score donné à un appareil se base sur différents critères. Existe-t-il des pièces de rechange ? Combien coûtent-elles ? Quel est leur délai de livraison ? L’appareil est-il facilement démontable par un réparateur et ce dernier peut-il se référer à des modes d’emploi ? Le score sur dix est calculé en fonction des réponses à ces questions et s’affiche sous la forme d’un label comme ci-dessous (exemple de l’indice en France).

Deuxième pays européen après la France

L’indice de réparabilité est issu du plan d’action fédéral pour une économie circulaire. Zakia Khattabi, ministre fédérale de l’Environnement, a introduit dans ce cadre un projet de loi qui a été approuvé par le Conseil des ministres le 2 juin dernier. Il sera ensuite présenté à la Commission européenne, puis au Conseil d’État et au Parlement.

Si cette mesure entre en vigueur en 2026 comme prévu, la Belgique sera le deuxième pays européen à utiliser cet indice. La nouvelle législation belge est basée sur celle appliquée en France depuis 2021. L’objectif consiste à ce que la mesure française et belge évolue à terme en un indice de durée de vie plus vaste, tenant également compte de la solidité et de la fiabilité du produit.

Un certain nombre de détaillants ont fait savoir qu’ils utiliseront ce label avant 2026.